L’IME du GPEAJH : une volonté associative fondatrice
L’institut Médico-Éducatif du GPEAJH, aussi connu sur le bassin rémois comme étant l’IME « Le Clos Villers », ou « l’IME de Villers-Franqueux », est un établissement qui a ouvert ses portes pour la première fois le 19 mai 1970.
Cette ouverture, à quelques jours près, s’est faite un an après la création de l’association du GPEAJH, et ce n’est pas un hasard.
En effet, l’association a été fondée dès le départ avec l’intention de créer cet établissement, sur un bassin rémois où il était constaté à l’époque que les IME existants ne disposaient d’aucun moyen de scolarisation des élèves qu’ils accueillaient. En 1969, à Reims, être orienté en IME entraînait donc à une déscolarisation de fait.
Ce constat avait quelque chose d’intolérable pour les fondateurs du GPEAJH, tous issus, de près ou de loin, de l’Éducation Nationale, et plus particulièrement de l’enseignement spécialisé.
La conviction alors à l’oeuvre, et qui préside toujours à l’action de nos équipes, est que le handicap ne peut et ne doit en aucun cas être synonyme d’un éloignement des apprentissages scolaires pour les enfants qui le vivent.
35 ans avant la Loi du 11 février 2005, le GPEAJH posait donc déjà les fondements du concept de « l’enfant handicapé en tant qu’élève avant tout, comme n’importe quel autre enfant« .
C’est cette conviction de l’éducabilité de tout individu qui traverse toute l’histoire de notre association, et des établissements et services qu’elle gère.
Des débuts en friches
Le site du Clos Villers a été acheté par l’association au Comité d’Entreprise du journal l’Union, qui l’utilisait auparavant comme un lieu de colonie de vacances pour les enfants des salariés du journal.
À l’acquisition, le site ne comprenait que les bâtiments historiques « d’origine » (le manoir – appelé affectueusement « le château » – avec ses dépendances), et un parc arboré à défricher entièrement.
Pour pouvoir accueillir dans de bonnes conditions les 40 premiers élèves prévus pour le deuxième semestre 1970, les fondateurs et les premiers salariés de l’association ont donc dû intégralement défricher le site, et y installer des pré-fabriqués cédés par la municipalité de Reims.
La professionnalisation dans les gênes
1981 : création IMPro (cf. annexe, ancienne épicerie – boulangerie – mercerie du village)
Le projet « Villers en dur »
1994 : chantier de construction du bâtiment école
2006 : internat + gymnase
2009 : rénovation du château pour y accueillir les services administratifs aux 1er et 2ème étages
2018 : réaménagement de la loge d’accueil pour installer les bureaux et la salle de réunion de l’intendance
Historique des agréments
19.06.1970 : 40 places enfants des deux sexes de 5 à 12/14 ans présentant un QI de 50 à 65, en semi-internat
01.01.1971 : 40 places enfants des deux sexes de 5 à 12/14 ans présentant un QI de 50 à 65, dont 24 places d’internat garçons
08.02.1971 : 50 places enfants des deux sexes de 5 à 12/14 ans présentant un QI de 50 à 65, dont 24 places d’internat garçons
22.09.1972 : 50 places enfants des deux sexes de 6 à 14 ans présentant un QI de 50 à 65, avec de légers troubles associés, dont 24 places d’internat garçons
01.09.1974 : 72 places de 6 à 14 ans en section IMP + 12 adolescents de 14 à 16 ans en section pré-professionnelle, dont 24 places d’internat garçons
19.12.1980 : 42 places de 6 à 14 ans en section IMP + 42 places en section IMPro, de 6 à 21 ans, dont 24 places d’internat garçons
12.09.1980 : signature du bail de location pour l’appartement A dans le quartier des Châtillons à Reims (pour une partie des 24 places d’internat garçons)
01.05.1985 : signature du bail de location pour l’appartement B dans le quartier des Châtillons à Reims (pour une partie des 24 places d’internat garçons)
17.05.1993 : 84 places pour des garçons et filles de 6 à 20 ans déficients intellectuels, dont 24 en internat – mixte ! – de semaine
19.11.1999 : 84 places pour des garçons et filles de 6 à 20 ans déficients intellectuels, dont 22 en internat de semaine
10.12.2001 : 84 places pour des garçons et filles de 6 à 20 ans déficients intellectuels, dont 14 en internat de semaine